De vétérinaire à secrétaire

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours su que je voulais être secrétaire. (Bon… après la phase normale du « je veux être vétérinaire à 4 ans…) Quand j’étais petite, ma mère et son conjoint possédaient une entreprise de nettoyage de meubles et de tapis à Montréal. Il arrivait parfois, lors de mes congés scolaires, que ma mère m’amène avec elle à son travail. C’est à cet endroit que j’ai découvert la grosse photocopieuse qui m’intriguait tant, la calculatrice avec son rouleau de papier, les « backups » sur les grosses disquettes d’ordinateur, les babillards, les crayons, la machine Paymaster (ça ne me rajeunit pas ça!), le fax!

C’était mes journées préférées!

Le livre qui changea tout

Vers l’âge de 11 ou 12 ans, en fouillant dans nos boîtes après un déménagement, je mis la main sur le livre qui allait définir mon futur: apprendre le WordPerfect. C’est ainsi qu’à cet âge, j’entrepris d’apprendre le WordPerfect jusqu’à le maîtriser.

Mon choix de carrière, mon expérience de travail et mes études

Naturellement, quand est venu le temps de définir mon choix de carrière, il fut tout simplement normal pour moi de choisir la voie de l’administration.

C’est donc depuis 2003 (déjà 15 ans!), que je roulai ma bosse dans divers milieux, légaux, médicaux ainsi qu’au privé. J’obtins une attestation d’études collégiales (AEC) en administration et bureautique bilingue, puis un certificat universitaire en administration des affaires.

Les tâches cloisonnées

Malgré que j’aie toujours aimé mon travail, l’aspect que je détestais était celui d’avoir des tâches cloisonnées. Dans le milieu légal, j’effectuais un type de travail, au privé un autre… jamais n’est arrivé un moment où je pouvais toucher à tout et mettre à profit toutes mes connaissances au même endroit.

Adjointe virtuelle? Moi?

C’est en 2017 que j’ai eu l’idée de devenir adjointe virtuelle et ce fut une véritable révélation. Non seulement je découvrais ce milieu nouveau, mais je remarquai qu’il y avait beaucoup de demandes pour ce type de service de la part des micro-entrepreneurs, travailleurs autonomes et freelancers et qu’elle était de plus en plus grandissante. Au fil des mois, de plus en plus de personnes me contactaient pour des petits travaux ou bien pour avoir un bras droit permanent, une personne sur qui compter.

Ce fut à ce moment que je réalisai que c’était la carrière dont j’avais toujours rêvé. Je peux désormais mettre à profit toutes mes compétences et les utiliser pour aider un maximum de personnes à gagner du temps pour qu’ils puissent se concentrer vraiment sur leur entreprise plutôt que sur l’administration de celle-ci.

C’est donc à 36 ans que j’ai pu dire haut et fort que j’étais désormais à ma place.

 

 

Cathy